Logo UNACOD blanc

Patrice Chénais

Opticien et gérant de "L'Optique du Petit Port"

Opticien engagé, Patrice Chénais adapte et monte lui-même les lunettes de ses clients


C’est au collège que Patrice Chénais décide de devenir opticien. Aujourd’hui, il a 45 ans et possède sa propre boutique d’optique située dans le quartier de la Bourgeonnière depuis 15 ans. Depuis le début, il a fait un choix fort : ne pas externaliser l’adaptation et le montage des lunettes.

“Je n’étais pas un élève brillant en primaire et au collège”. Pourtant, c’est à la fin de ce cursus que Patrice Chénais se décide à devenir opticien. Et “ce n’est pas un hasard », explique-t’il. En effet, il porte des lunettes depuis qu’il est très jeune et connaît donc très bien le milieu de l’optique. Aujourd’hui, il a sa propre boutique où il adapte et monte lui-même les lunettes avec son équipe, contrairement à de nombreux opticiens qui externalisent cette tâche. Cela fait 15 ans qu’il s’est installé dans le quartier de la Bourgeonnière en tant qu’opticien indépendant dans sa boutique “L’Optique du Petit Port”.

C’est en entamant un Brevet d’Études Professionnel en optique (BEP) que Patrice Chénais reprend goût aux études et à l’apprentissage. Le monde de l’optique l’a rapidement séduit, “j’ai trouvé le métier super intéressant”, avoue-t-il. Après son BEP, Patrice Chénais décide de continuer ses études car il se “trouvait trop jeune pour commencer à travailler”. Il décide donc de passer un bac professionnel option optique, un choix réfléchi puisque ce diplôme lui permettrait à l’avenir de pouvoir ouvrir sa propre boutique et ainsi avoir plus de responsabilités. Il choisit de préparer ce bac en apprentissage afin d’être le plus proche possible du métier.

Une fois ses diplômes obtenus, Patrice Chénais opte d’abord pour travailler dans des chaînes de magasins d’optique, ou en tant que remplaçant dans différents établissements où “il a appris beaucoup, notamment en termes de rigueur et de professionnalisme ». À l’âge de 30 ans, l’opticien décide de se mettre à son compte, d’abord sous une enseigne nationale pendant 7 ans, avant de se lancer en tant qu’indépendant car il “n’y trouvait pas [son] compte et ça ne [lui] apportait plus grand chose. C’est comme ça que l’aventure L’Optique du Petit Port a commencé.

 

Un savoir-faire que Patrice cherche à conserver


Un des aspects que Patrice Chénais aime dans son métier, c’est le travail des matières. Aujourd’hui, la tâche d’adaptation et de montage des verres est régulièrement externalisée par les opticiens, que ce soit en France ou à l’étranger. Malgré cela, Patrice Chénais tient toujours à exécuter ce travail au sein de sa boutique. Ce travail est essentiel et pourtant “les clients ne se rendent pas compte que ce travail existe”. Pour l’opticien du quartier de la Bourgeonnière, adapter et monter lui-même les verres lui permet d’offrir la meilleure expérience et la meilleure qualité de monture à ses clients. Pour l’opticien nantais, il est important de “prendre en compte les contraintes techniques qui s’imposent”. Car certains verres ne sont pas adaptés à certaines montures et le “montage s’avère alors compliqué”. Et si le montage est compliqué, cela veut dire que les montures auront une moins bonne durabilité dans le temps.

“C’est peut-être mon côté un peu moins jeune”, plaisante-t-il, “mais je ne souhaite pas arrêter de monter les verres moi-même.” C’est pourtant une tâche très chronophage pour un opticien. Il serait donc beaucoup plus avantageux de la sous-traiter, “mais ça [lui] permet de pouvoir embaucher un apprenti, et donc d’aider un jeune.” justifie-t-il. Aujourd’hui, Patrice Chénais et sa boutique “L’Optique du Petit Port” sont bien ancrés dans le quartier, et cela depuis 15 ans. Son expertise lui permet d’adapter chacun de ses conseils aux besoins spécifiques de ses clients.